samedi 17 octobre 2009

Compte rendu d’AG du 14-10-09 :

Nous étions plus de cinquante présents.


Ordre du jour :
« informer sur les initiatives autour des stages en responsabilité de 108h des étudiants préparant le concours de recrutement de l’enseignement»

Les stages en responsabilité sont en route depuis ce matin sur plusieurs circonscriptions ! L’idée est de montrer le dispositif aux parents d’élèves et de trouver des remplaçants pour palier aux absences de titulaires (T1, T2 en stage, en arrêt…). 
Les informations sont (volontairement ?!) loin d’être claires quant à l’utilisation des stages en responsabilité des étudiants en PE1/Master1 (surtout dans le 1er degrés).

Le recteur souhaite que d’ici le 19, une liste d’étudiants soit envoyée pour ces stages ! Le collectif a rédigé une lettre pétition à l’attention du recteur (extrait : « votre proposition de mise en stage présente une remise en cause de la finalité de ces stages aujourd’hui dévolus à la formation et qui deviendraient des moyens dévolus au remplacement.
De plus, elle comporte des imprécisions quant à la désignation des étudiants concernés et quant à leur répartition dans les écoles et les établissements scolaires.
Enfin, elle demande une mise en place précipitée : intenable en matière d’échéances, porteuse de risques en matière d’organisation des enseignements »).

Quelle est la position des syndicats ? Plusieurs syndicats ont pris position contre la mise en place de ces stages et l’utilisation d’étudiants comme moyen de remplacement.

Selon des étudiants PCL1, il semblerait que ces derniers ne soient pas encore au courent de ces stages malgré la d’ores et déjà mise en place.

Une « faille » potentielle dans ces stages : Les étudiants seraient mis en stage sans couverture contractuelle (vide juridique) sauf convention type improvisée en dernière minute par le rectorat. 
Mais ce vide juridique n’apparaît pas comme suffisant pour lutter contre la mise en place de ces stages.

Comment agir et réagir par rapport à ces stages ? Pour les Capes par exemple, c’est aux responsables disciplinaires de mettre en place le système. Il leur est demandé d’informer les étudiants sur ces stages et de transmettre des listes d’étudiants.
Il faut une position commune chez les formateurs et mobiliser les responsables disciplinaire (même chose pour les PE) afin de mettre en place une résistance à ce système (refus de donner listes ? ; Souligner tout ce que ces stages impliquent aux étudiants, beaucoup de travail entre la préparation épreuves écrites du concours et des épreuves orales ; Rencontrer les responsables disciplinaires afin de se mettre d’accord pour ne pas signer les listes d’étudiants pour les stages).

A noter que les stages à responsabilité des PE1 vont entrer dans la composition des masters (stage à valider pour obtenir master).

Après la demande faite au recteur de reporter les stages car ils ne rentrent pas dans plan de formation, comment aller plus loin ? Comment mobiliser d’autres collègues ?… 


Une prise de position nationale est rendue compliqué par une circulaire très technique appliquée par IEN au niveau local petit à petit.

Cependant, le 24 octobre à Paris, il y a une réunion de la Coordination Nationale des Formation des Enseignements, ainsi que la suite des « Assises régionales de la formation des enseignants » à Grenoble le 21.

Le temps presse car le 24, la question de la remontée des maquettes de Master va se reposer et par rapport à l’an passé, le situation a changé car des décrets ont installé la réforme.

Le collectif se prononce sur le retrait des décrets (abrogation de la réforme) et propose :
- Une communication interne par l’intermédiaire des tableaux
- La diffusion d’infos (tracts) vers PE1 et PCL1 sur les risques des stages
- L’envoie d’une délégation représentant le collectif à Grenoble et à Paris.
- La sollicitation et l’implication des parents d’élèves dans ce combat en prenant appui sur l'aberration des stages en responsabilité des étudiants.
- L’entrée en Contact avec le collectif Croix Rousse et l’appui sur les élections de parents pour rencontrer les parents élus.

Aussi, il va falloir être capable de mobiliser d’avantage autour des valeurs que nous défendons, pas seulement sur l’aspect individuel et utilitariste qui concerne ou ne concerne pas une frange de la population (Notre cause risque fort de s'essouffler si elle ne repose que sur le dogme : « je me sens concerné personnellement alors là seulement, j’agis »).

jeudi 15 octobre 2009

Assises à Grenoble

Dans la continuité des Assises régionales de la formation des enseignants qui se sont tenues à Lyon le 30 juin 2009, nous vous invitons à participer aux deuxièmes rencontres régionales qui se tiendront le mercredi 21 octobre 2009, à Grenoble sur le Campus de Saint Martin d’Hères (Espace de Vie Etudiante : EVE).

Ces Assises se tiennent après une année de forte mobilisation contre le projet de réforme de la formation des enseignants, projet que le gouvernement veut imposer contre l’avis de la communauté universitaire et au mépris des instances de concertation qu’il a lui-même mises en place (publication des décrets pendant l’été). Alors que ce passage en force suscite de nombreuses réactions négatives (CNESER, CPU, organisations syndicales et sociétés savantes), le Ministère poursuit son scénario de mise en œuvre précipitée. Sur la base des conclusions des groupes de travail qu’il a constitués en septembre, il a programmé l’envoi en décembre d’une lettre de cadrage sur les masters de formation des enseignants. Il est donc nécessaire et urgent que la communauté éducative, les élus et les citoyens élaborent ensemble des propositions alternatives répondant effectivement au besoin d’amélioration de la formation des enseignants, et non à une logique de démantèlement du service public d’éducation.

Ces Assises régionales s’inscrivent dans le cadre d’une démarche citoyenne nationale. Sur la base du Manifeste des premières assises du 30 juin, nous vous invitons à venir débattre à Grenoble ce 21 octobre, pour contribuer à l’émergence d’un autre projet pour la formation des enseignants (le Manifeste des premières Assises du 30 juin est consultable sur le blog du collectif de l’IUFM, menu gauche « outils » : http://collectifiufmgrenoble.wordpress.com).

Responsables et enseignants des préparations aux concours, responsables de filières, personnels administratifs, formateurs, enseignants de la maternelle à l’université, stagiaires, étudiants, élus locaux, parents d’élèves, nous comptons sur votre présence le 21 octobre, dans l’espace ouvert de l’Agora à EVE :

· 10h00-12h00 : Année transitoire 2009-2010. Identification des problèmes et propositions.

· 13h30-16h30 : Débats et propositions alternatives. Des masters : pour qui, pour quoi faire et pour y faire quoi ? Place des concours ? Modalités de la professionnalisation ? Rôle des différents acteurs de la formation…

· 16h30-18h30 : Synthèse et rédaction collective des propositions.

Infos pratiques :

Ces Assises sont ouvertes en continu de 10h00 à 18h30 : l’espace ouvert de l’Agora de EVE (70, Avenue Centrale du Campus Universitaire, arrêt « bibliothèque » de la ligne B du Tram direct de la gare) permet une souplesse d’allées et venues. Si vous souhaitez déjeuner sur place, nous avons prévu de faire livrer des plateaux repas à 10 euros. Pensez alors à réserver par mail avant le lundi 19 octobre au soir à l’adresse suivante : collectif.iufmgrenoble@yahoo.fr (en précisant dans l’objet du mail « Réservation repas Assises »).

vendredi 9 octobre 2009

Réforme de la formation des enseignants : l'UNEF exige le retrait des décrets ! (08/10/09)

Alors que le report d’un an de la réforme de la formation des enseignants, obtenu sous la pression de la mobilisation universitaire, devait permettre l’élaboration d’une autre réforme, Luc Châtel a fait le choix de publier le 28 juillet plusieurs décrets anticipant les conclusions des discussions en cours avec les syndicats enseignants et étudiants.
Depuis la rentrée, malgré une brève rencontre le 18 septembre dernier avec les directeurs de cabinet des ministres de l’Education et de l’Enseignement supérieur, aucun élément de réponse satisfaisant aux inquiétudes des étudiants n’a pu nous être donné. Pire, Luc Châtel n’a toujours pas daigné recevoir les étudiants, au sujet notamment de cette réforme qui les inquiète !
Pour le Ministre, la concertation semble superflue et la réforme déjà faite. Trop c’est trop ! Ces décrets publiés à la hussarde pendant l’été fixent la place du concours lors de l’année de M2, sans tenir compte des remarques et critiques d’un grand nombre d’organisations syndicales et notamment des étudiants.
La position idéologique du ministre contenue dans ces décrets est lourde de conséquences pour les étudiants et pour l’avenir du système éducatif. En faisant le choix de passer en force et de fixer la place des épreuves d’admissibilité et d’admission pendant l’année de master 2, le ministre hypothèque l’avenir des étudiants ! En effet, cette décision surcharge la dernière année de formation (pendant laquelle les étudiants devront cumuler les obligations liées à la validation d’un master, la réalisation d’un mémoire de recherche, des stages professionnalisant et la préparation d’un concours) et ne laisse aucune possibilité de réorientation pour les étudiants qui échoueraient aux épreuves d’admissibilité ! Ce choix remet en cause la possibilité même de former professionnellement les futurs enseignants : les étudiants seront placé devant le choix impossible de entre la préparation du concours et la possibilité de réaliser le stage rémunéré !
L’UNEF appelle donc Luc Châtel à la responsabilité et lui demande de retirer les décrets fixant la place des concours pendant la deuxième année de master, afin que de véritables concertations s’ouvrent sur la place des concours et l’articulation entre le concours et le diplôme ! Il est illusoire de prétendre discuter d’une réforme dont les contours et le contenu sont déjà gravés dans le marbre ! L’UNEF va lancer une campagne dans toutes les universités afin d’obtenir le retrait de ces décrets.
Au cas où le ministre l’aurait oublié, cette réforme concerne l’avenir de milliers d’étudiants ! L’UNEF demande à être reçue au plus vite par le ministre de l’Education nationale afin de lui faire part des inquiétudes des étudiants.
Pour l’UNEF, les orientations actuellement données à la réforme vont à l’encontre d’une démocratisation de l’accès aux métiers de l’enseignement et s’opposent à l’augmentation de la qualité de la formation des futurs enseignants ! Pour l’UNEF, le schéma actuellement proposé doit être profondément revu. Les épreuves d’admissibilité doivent êtres placées à la fin de première année de master, afin de faire de la deuxième année de master une véritable année de formation professionnelle, limitant le bachotage dû à la préparation aux concours. Cela permettra également d’assurer une réorientation sans attendre vers d’autres masters 2 à tous les étudiants qui échoueraient aux épreuves d’admissibilité. C’est une condition indispensable pour démocratiser l’accès aux métiers de l’enseignement !
L’UNEF rappelle à Luc Châtel qui semble l’avoir oublié que cette réforme a été au cœur du mouvement universitaire du dernier semestre.
L’UNEF exige la mise en place d’une autre réforme de la formation des enseignants pour 2011 et l'ouverture d'une réelle concertation, afin notamment de garantir le contenu professionnel de la formation des futurs enseignants et de permettre à tous les étudiants d’accéder aux métiers de l’enseignement. Dans ce cadre, l’UNEF demande notamment :
- un cadrage national des masters préparant aux concours de l’enseignement
- des garanties sur le rôle et la place des IUFM dans la formation professionnelle des futurs enseignants
- la mise en place d’une carte nationale des formations aux métiers de l’enseignement afin d’assurer l’égalité d’accès sur l’ensemble du territoire
- une allocation pour les étudiants s’engageant dans ces formations au moins équivalente à l’actuelle rémunération liée au statut de fonctionnaire stagiaire, afin de garantir la nécessaire démocratisation de l’accès au métier d’enseignant.

mercredi 7 octobre 2009

L'IUFM dans la manif (1)





Une centaine de personnes de l'IUFM (PE1, PE2,formateurs) étaient présentes dans la manifestation organisée à Lyon dans le cadre de la Journée Mondiale pour le travail décent.
Les futurs enseigants ont droit à une formation décente.

lundi 5 octobre 2009

Slogans pour le 7 octobre

Voici différents slogans à scander ce mercredi 7 octobre :

- Projet politique : Faire de nous des abrutis

- Quand il n'y aura plus de profs, c'est vous qui paierez la note

- Leçon d'Histoire en 2011: Nos ancêtres, les cow-boys

- La fac, c’est bien mieux que l’IUFM ! On n’est pas embêté par les pédagogues

Rendez-vous Mercredi 11 h 30 Place Jean Macé...

jeudi 1 octobre 2009

Compte rendu de l'AG du29 septembre

Nous étions plus de soixante-dix présents.

Informations et mises à jour :
- l'inscription en IUFM et la validation de l'année en IUFM ouvrent droit à 60 crédits du M1 pour s'inscrire dans un M2 (qui n'existe pas encore).
-au plan local, la commission de pilotage académique (sous la responsabilité de Daniel Simon) examine les conditions d'attribution de ces crédits (admission au concours, admissibilité au concours, critères d'assiduité, de présence aux concours blancs, de résultats divers) ainsi que les modalités (jury, avec examen de chaque cas). Il reviendra au CEVU d'arrêter les dispositions.

Discussions et questions :
Quels seront les débouchés des masters "métiers de l'enseignement"?
Il n'existe pas, à notre connaissance, de texte de statut officiel qui garantisse quelque validation que ce soit de la formation suivie en IUFM pour les personnes inscrites en 2008 et non lauréates du concours.
A terme, ttrès vite, le M2 sera requis pour s'inscrire au concours.


Actions :
Rappel : le collectif appelle à un refus de la mise en stage d'étudiants pour remplacer les enseignants en formation.
Appel à la manifestation du 7 octobre.
Le collectif demande que les cours à l'IUFM s'arrêtent à 10h30 le 7 octobre, afin de permettre à tous ceux qui le souhaitent de rejoindre le cortège.
Rendez-vous à 10h30 au Clos (pour se munir des banderoles)
Rendez-vous à 11h 30 à Jean Macé (début de la manifestation)

A vos slogans!
Pour démarrer ?
Remplacer, un métier qui s'apprend
Supprimer un fonctionnaire, c'est supprimer un emploi