jeudi 21 octobre 2010

Compte rendu de l'AG du 21 octobre

Compte rendu de l’AG du 21 octobre 2010 à 12H00 en amphi Kergomard.

Notons que les IUFM de Paris et Grenoble bougent, ce grâce notamment aux professeurs stagiaires de ces académies. La possibilité de prendre contact avec eux est évoquée.

Comme l’intersyndicale n’a pas encore donné suite à la mobilisation, ce sujet est vite écarté et nous profitons de cette AG pour évoquer d’autres problèmes qui sont pour certains plus terre à terre pour d’autres plus philosophiques et théoriques.  

Les voici  :

 

- problèmes des cantines et problème du nombre d’heures de cours dans la semaine voire même dans la journée. Problème évoqué par les formateurs auprès de l’administration mais pas vraiment résolu.

 

- problème du contenu de la formation :

- de la difficulté d’évaluer tout en formant.

    - master de recherche ou master professionnalisant ?

    - quels débouchés autres que l’enseignement ? (les débouchés proposés ne font-ils pas déjà l’objet d’autres formations ? )

    - problème du nom des options des masters et incompréhension du contenu des enseignements (une U.E. pour de nombreux formateurs différents et de nombreux champs différents, pas de maquette claire, pas de formateurs référence pour une matière)

La possibilité de travailler sur ces thèmes entre formateurs et étudiants (anciennement nommé groupe de suivi) est discutée : comment faire remonter l’information puisqu’on ne pourra plus changer les maquettes ? par ailleurs cette formation étant très très jeune, il est difficile de l’évaluer aussi vite et sans rentrer dans des détails de fonctionnement. Enfin, il va être difficile de faire une formation commune alors que dès novembre une scission entre admissibles et non admissibles va diviser les M2. Les problèmes des M1, même si très peu représentés à cette AG, est évoqué : ils ne comprennent pas les tenants et les aboutissants du master non plus. Une réunion centrée la dessus s’impose.

 

- problème de la durabilité des systèmes mis en place (que ce soit pour les programmes de l’Éducation Nationale, les modalités de concours, des quotas aux concours – qui baissent drastiquement, du nombre d’élèves par classe, du statut de l’enseignant fonctionnaire ou vacataire…) comment replacer la masterisation dans un système plus global ? la disparition du concours à long terme est évoquée et l’exemple du concours des facteurs est cité. Les enseignants tous vacataires dans un futur proche ?

Notons que le Parti Socialiste a sorti son projet de réforme de l’Éducation Nationale dans le cas d’une élection à la prochaine présidentielle, l’IUFM serait remis en place. La question du contenu de la formation et les réflexions retranscrites plus haut pourraient donc être productives à long terme.

 

- le problème de la faible mobilisation des étudiants et formateurs de l’iufm est posé. Trop de pression et de travail pour les étudiants ? oui mais certains répondent que la pression ne sera jamais moins forte même une fois dans la vie active, quand, alors, sera-t-il temps de commencer à se mobiliser ?

 

Prochaine AG le 5 novembre à 12h30 en Amphi Kergomard

 

thème : rencontre M1 M2

ordre du jour :

- Masterisation de la formation, quel sens lui donner ?

- Conditions d’études : absence de crous, réfectoire, emplois du temps…

- Élection de représentants

 

lundi 18 octobre 2010

Compte rendu de l'AG du 18 octobre

Deux fois plus de présents que lors de l'AG précédente.
Comment assurer le succès de la manifestation de demain ?
Organisation, inscription sur les tableaux, tournée dans les salles de cours.
Rendez-vous à 10 h 30 place A. Courtois (à la sortie du métro Monplaisir Lumière)
Prochaine AG jeudi 21 à 12 heures

Compte rendu de l'AG du jeudi 14 octobre

Deux problèmes à la fois disjoints et conjoints : la situation à l’IUFM et la réforme des retraites.

On liste quelques points posant problème aujourd’hui à l’IUFM :

L’éclatement des interventions des formateurs

Le faible volume des cours pour assurer une réelle formation et préparation au concours

La faible masse du disciplinaire

L’absence de cantine

La primauté de l’évaluation sur la formation

La cohérence des enseignants au sein des UE

Les M2 qui n’ont pas fait PE1, et risquent de ne pas avoir de stage s’ils ne sont pas admissibles

L’évaluation souvent en binômes, y compris pour le mémoire

Tous ces points renvoient aux contradictions et aux injonctions paradoxales qu’impose la mastérisation.

Il est indispensable de rencontrer les élus de Lyon 1 au CA et au CEVU.

L’AG se détermine pour assurer une présence forte et visible dans les manifestations

Confection de deux banderoles demains (salle AP1) – apporter draps et piquet !

Retrait de la réforme des retraites.

Défense de la Fonction Publique

Rendez-vous IUFM samedi place Jean Macé, à côté du toboggan du square

Prochaine AG : lundi 18 octobre à midi, Kergomard…

Annoncer ces événements en écrivant sur les tableaux.


lundi 12 avril 2010

Nous n’acceptons pas... - Motion de l’Ag unitaire du 10 avril 2010

Nous, parents d’élèves, étudiants, enseignants du premier, du second degré et du supérieur, formateurs et enseignants des IUFM et des UFR, BIATOSS, chercheurs, réunis en assemblée générale unitaire ce 10 avril, n’acceptons pas une politique destinée à détruire jusqu’à l’idée même de service public de l’Éducation et à faire de la formation et l’éducation des marchandises.
Cette attaque contre l’éducation s’inscrit également dans une entreprise de casse du travail qui frappe aussi bien le privé que tous les secteurs du public : santé, recherche, justice, culture, pôle emploi.
Nous n’acceptons pas que l’idéologie managériale étende sans cesse son empire, avec les conséquences que l’on sait (exemple de France Télécom notamment).
Ensemble contre la destruction de l’Éducation nationale, de la maternelle à l’université
Nous continuons à refuser l’opération de casse de l’Éducation nationale baptisée « mastérisation ». Nous affirmons à nouveau, avec la quasi-totalité des syndicats, des associations, des sociétés savantes et un très grand nombre de conseils d’UFR, de conseils centraux d’universités, que nous n’acceptons pas que, sous prétexte d’économies, mais en réalité pour privatiser et marchandiser le savoir, on sabote irrémédiablement la formation des enseignants, que l’on tue les IUFM, les formations à la recherche, que l’on contraigne les nouveaux enseignants à prendre en charge des classes à temps plein dès la première année, sans véritable formation, et que l’on dénature les concours de recrutement, compromettant ainsi durablement la qualité de l’enseignement.
Au moment où le ministre réunit des « États généraux de la sécurité à l’École »,
il organise en même temps les conditions nécessaires au développement de l’insécurité pour 1,6 millions d’élèves, leurs enseignants-stagiaires non formés, premières victimes de cette réforme, et les établissements où ils seront affectés, Il organise une managérialisation de la gestion des établissements et des personnels, qui déstabilise la situation des agents titulaires et généralise la précarité.
Nous réaffirmons, avec les 80 000 signataires de la pétition nationale, qu’enseigner est un métier qui s’apprend et que la formation des enseignants est un investissement indispensable à l’avenir du pays.
Ce que nous exigeons, dès 2010-2011
Nous exigeons, dès 2010-2011 que :
Les décrets de juillet 2009 soient abrogés et la réforme abandonnée Les nouveaux enseignants n’effectuent qu’un tiers de leur service de référence et bénéficient d’une véritable formation au métier pendant les deux tiers restants, On puisse s’inscrire au concours de professeur des écoles et au CAPES avec une licence, à l’agrégation avec une première année de Master, Soit réaffirmé le rôle central des IUFM, et le rôle des maîtres-formateurs (détenteurs d’une certification) dans la formation des futurs enseignants, Soient restitués les 16 000 postes supprimés dans l’Éducation nationale, Le recrutement de non-titulaires soit arrêté, La préparation aux concours et une vraie année de formation après le concours soient reconnues par une équivalence de Master, Le calendrier actuel et le contenu des concours de recrutement soient maintenus, La préservation, la conservation, l’entretien et le développement de l’intégralité du patrimoine public de l’Éducation nationale soient assurés de façon pérenne, Soient abandonnées les réformes qui attaquent le premier degré (évaluations nationales, suppression des RASED, réduction du temps scolaire, aide personnalisée, stages de remise à niveau, risque de mise en place des EPEP), Soit abandonnée la réforme des lycées, en préparation pour la prochaine rentrée, qui entraîne la diminution des Dotations Horaires Globales, l’augmentation des heures supplémentaires au détriment des heures postes, la précarisation de la fonction de professeur (stagiaires, contractuels), le dévoiement des savoirs enseignés au profit de pseudo compétences de pré-professionnalisation, l’arbitrage sur les DHG à l’échelle des établissements, générateur de conflits entre les disciplines et de concurrence entre les établissements.
Nous ne participerons pas à la mise en œuvre de ces mesures et nous nous y opposerons, jusqu’à l’abrogation des décrets et à l’abandon de la réforme. Nous ne contribuerons ni à la mise en place pour des étudiants de stages en responsabilité qui ne sont que des emplois précaires déguisés, ni à un « compagnonnage » sans moyens et sans ambition, ni à la confection de masters au rabais, ni à la préparation des concours.
Aujourd’hui, contribuer à la destruction de l’Éducation nationale ne saurait faire partie des obligations de service, « Agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable », c’est garantir la qualité du service public contre l’acharnement idéologique dont il est victime.
Nous soutiendrons solidairement tout personnel en butte à des pressions hiérarchiques et à des mesures de rétorsion disciplinaires ou autres, pour faits de résistance à la destruction de l’Éducation nationale, de la maternelle à l’université.
Tout (re)commence en mai
Nous appelons tous les citoyens, étudiants, stagiaires, parents, enseignants, BIATOSS, de la maternelle à l’université, tous les syndicats à se mobiliser pour que ces « réformes » soient définitivement rejetées.
Nous appelons à un mot d’ordre unitaire de toutes les organisations syndicales pour le retrait immédiat de ces « réformes » qui devra permettre de les balayer.
Nous appelons tous les personnels à œuvrer dans le sens d’une grève reconductible dès le mois de mai.
Nous nous réunirons à nouveau le samedi 15 mai pour faire ensemble un nouveau bilan d’étape, élargir et renforcer les moyens d’action. Nous proposons dès maintenant à tous ceux qui sont prêts à se battre pour défendre l’Éducation nationale des pistes pour entrer dès maintenant dans l’action :
Nous proposons de réfléchir dès aujourd’hui à la possibilité de mettre en place une grève des examens et un blocage des concours de recrutement si le ministère s’obstinait à les organiser en automne. Nous appelons à organiser et à animer des assemblées générales unitaires et transversales de villes et d’arrondissement, pour développer et coordonner localement des luttes de la maternelle à l’université. Nous recommandons d’imaginer des actions visibles : Nuit des écoles/universités/IUFM, marches nocturnes, pique-niques, etc., selon les possibilités locales. Nous soutiendrons toutes les actions de refus collectif d’être tuteur et d’organiser, d’encadrer ou d’évaluer des stages en responsabilité avant les concours. Nous coordonnerons les différents mouvements en cours dans l’Éducation nationale : interconnexion des listes de diffusion et des sites Internet (CNU, SLU, CNFDE, syndicats, AG locales, Appel des appels, etc.), liens entre les collectifs de pilotage. Nous proposons de préparer une grève nationale par des actions coordonnées de grève par roulement (une journée) et de « grève marchante » (les grévistes d’un établissement vont à la rencontre des établissements voisins). Nous recommandons de s’opposer partout à la remontée des maquettes de masters « enseignement » et d’imposer la transparence dans les établissements sur leur élaboration. La pétition « 100 000 voix pour la formation des enseignants », qui dépasse aujourd’hui les 80 000 signatures, doit être complétée rapidement et sa remise au ministère donnera lieu à une action médiatisée. Nous appelons tous les jurys de concours à adopter des motions condamnant la réforme, à l’instar du jury du CAPES d’histoire-géographie.
La présente motion est destinée à être largement diffusée et à servir d’appui dans les conseils et les différentes instances pour appuyer les motions et les propositions d’action.

mardi 23 mars 2010

Dans la manif







Grosse manifestation à Lyon, aujourd'hui.



Avec, une fois de plus, la présence de l'IUFM pour s'opposer à la destruction de l'école de la Républqiue, pour rappeller qu'enseigner est un métier qui s'apprend.... et que les projets gouvernementaux font semblant de croire que ce n'est pas le cas.

jeudi 4 mars 2010

Compte rendu succinct de l'AG du 4 mars

Environ 80 présents.

Des infos…

Parution des épreuves 0 du futur concours


Circulaire de cadrage de l’année de stagiaire

De nombreuses questions – sans réponse – sont posées à l’occasion de ces textes… Chacun manifeste son inquiétude. Des PE1 vont demander une entrevue à Régis Bernard, pour poser les questions relatives à l’année prochaine.

Les actions :

Continuer à faire signer la pétition 100000 voix pour la formation


Prochaine AG : vendredi 19 mars à 12 h 15

jeudi 4 février 2010

Compte-rendu de l'AG du 04/02/10

90 présents

L'A.G. du collectif s'est divisée en deux temps :

1/ Les infos du moment :

Week end chargé en mail avec plusieurs annonces.
− La CDIUFM proposerait une aide à la mise en oeuvre des stages
− Transformation des IUFM en école supérieure de pédagogie à plus ou moins long terme. Ce point relance la question des IUFM dans les universités avec une grande hétérogénéité selon les lieux.

L'enjeu du moment est la question de la remontée ou non des maquettes de masters. Plusieurs arguments sont avancés dans le camp du non et du oui à cette remontée :
− Si elles ne sont pas données, les actuels PE1 non inscrits à un M1 et échouant au concours ne pourraient pas faire valoir l'équivalent des 60 ECTS pour leur M2 et ainsi repasser le concours.
− La place des IUFM pourrait être moindre en cas de non remontée des maquettes.
− Il n'est pas évident que le gouvernement ait besoin de ces maquettes. Pour reprendre les propos de Darcos l'an dernier : le ministère recrute, il ne forme pas. Des établissements privés peuvent le faire.

Actuellement les maquettes proposées par les IUFM tourneraient autour de 1200 heures quand les maquettes des universités tourneraient autour de 600h. Les 1200h permettraient de cerner l'ensemble des enjeux incontournables à la formation des futurs enseignants. Ces maquettes sont difficiles à réaliser et seront insuffisantes.
Il est également important de souligner que la question des maquettes est très variable en fonction des concours et des filères. En effet, pour le CRPE, pour les PLP et CPE, le maitre d'oeuvre est Lyon1 et demande l'élaboration de masters particuliers. En revanche, pour les PCL, la situation est différente puisqu'il s'agira de masters disciplinaires existants avec des apports pour la préparation au concours.
On signalera ici le problème ici de l'objectif de la formation : préparer au concours et au métier ou n'envisager que la réussite au concours.
Enfin la question de qui nous sommes et combien nous sommes pour nous opposer à la remontée des maquettes est posée. Nous constatons le peu de soutien et la faiblesse de la mobilisation actuelle. La mise à mal de la formation est générale puisque c'est l'ensemble des formations dans la fonction publique (d'état et territoriale) qui est en jeu actuellement.

La question des stages est posée également. Ils ne sont pas pensés à des fins de formation mais bien de trouver des moyens de remplacement.

Pour ce qui est de l'an prochain, beaucoup d'inconnues subsistent.
− Y aura t'il un CRPE en septembre? Il n'y a pas actuellement de travail sur des épreuves « 0 ». Il est impératif de demander la tenue d'un concours l'an prochain.
− Aucune information sur le nombre de postes aux concours cette année ne circule.
− Qui préparera les étudiants ayant échoué cette année durant l'été pour le concours en septembre?
− Les candidats ayant réussi le concours cette année seront fonctionnaires stagiaires mais ne bénéficieront pas d'une formation identique à celle de cette année. Les contours de cette année restent encore flous. Le découpage du 1/3 de formation et 2/3 de stages n'est pas encore précisé. Le ministre de l'éducation dans sa lettre au SNUIPP reste vague et indique que ces professeurs stagiaires effectueront une période de 7 semaines de stage dans la classe d'un enseignant « chevronné » en début d'année.

Un rappel est fait : l'arrêté du 31/12/09 (!!!) indique qu'il faudra être titulaire d'un M2 pour passer le concours. Il peut y avoir plusieurs lectures de ce dernier :
− Une erreur a été commise : il s'agit d'obtenir son M2 l'année de réussite au concours;
− Il ne s'agit pas d'une erreur et l'année de préparation au concours se trouvera bien placée après le M2.

2/ Les actions :

L'expérience nous montre qu'il est difficile de communiquer sur la réforme actuellement. Malgré la bonne diffusion d'éléments au mois de novembre, les dernières actions n'ont pas été relayées par les médias. Il reste pourtant des modalités :
− Il faut alerter les candidats aux élections régionales sur la question de la formation des enseignants et du devenir des centres locaux qui sont amenés à disparaître.
− Rappel de la loi sur la mobilité des fonctionnaires : en cas de refus à trois propositions d'emplois sur tout le territoire, l'agent serait licencié. Il apparaît nécessaire de rappeler que les enseignants du 2nd degré connaissent déjà bien cette situation et qu'il serait grand temps qu'un non général porté par les syndicats existe.

En attendant il faut poursuivre les actions qui visent à informer sur les enjeux de la réforme auprès de notre entourage et des élus locaux.