mercredi 6 janvier 2010

Compte rendu d’AG du 6 janvier 2010

68 présents

Ordre du jour :

1- Se tenir au courant de la position de la direction IUFM

2- Réunion des syndicats du 4 janvier 

3- Journée de mobilisation de jeudi 21 janvier


Les circulaires continuent de passer (pendant les vacances de fin d’année…) mais une circulaire n’est pas un décret (une circulaire n'est pas une loi et n'a pas de caractère obligatoire) donc il reste la possibilité de bloquer les maquettes.



1- Dans les vœux de Régis Bernard, 3 points :

- Il est temps de faire remonter les maquettes masters (suite à circulaire du 23 décembre) pour « éviter le pire » et éviter la concurrence entre les universités (Lyon I devrait piloter l’ensemble des universités pour éviter que tout le monde se tire dans les pattes)

- Trouver d’autres points pour travailler à l’IUFM

- Refondation de l’IUFM (IUFM doit vivre au sein de Lyon I de l’avis de Régis Bernard, « pour que chacun trouve à la hauteur de son engagement la place qui lui revient ») 
=> Au plan local donc, l’IUFM reste solidaire et le collectif est toujours mobilisé.


2- Sur les syndicats, ils sont unanimes pour dénoncer la position gouvernementale quant à l’attaque des services publics. D’où une journée de mobilisation le 21 janvier.

Concernant l’Education, techniquement, les master PCL (prof. Collège-Lycée) serait facile à mettre en place si on suit la circulaire du 23 décembre 2009. Quant aux maquettes PE (Prof. des écoles), elles pourront être présentées en juin seulement...



Il y a aussi un front de refus qui existe et pas des moindres puisque le 21 décembre dernier, le CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) s’est réunit pour rejeter majoritairement la réforme (3 pour (2 UNI 1 MEDEF), une abstention (PEEP) et 35 contre (y compris CPU))

Il est impensable de perdre la dimension nationale de la formation et de la titularisation dans le métier d’enseignant, à moins d’accepter le danger qui en découlerait, c’est à dire le glissement vers la privatisation de l’Éducation Nationale (et plus globalement des services public d’ailleurs).

A noter que le nombre de postes au concours des PCL est tombé et, tandis que ce nombre stagne (ou diminuent selon les disciplines) dans le public, il est en forte augmentation dans le privé !!!


3- Le 21 janvier, les syndicats accusant le gouvernement de mettre en danger les services publics (Éducation, Hôpitaux, la Poste, l’ONF, l’équipement, les Agents territoriaux…), appellent à une journée d’action et de mobilisation pour rejeter les réformes en cours (RGPP).

Les revendications de cette journées concernent l’ensemble des services publics : 

- créer les emplois nécessaires et de donner les moyens aux services publics de répondre aux besoins croissants de la population partout sur le territoire (l’ Egalité partout sur le territoire est en péril) ;
- revenir sur les suppressions au budget 2010 et pourvoir aux remplacements des départs en retraite de revenir sur toutes les réformes régressives ;
- abroger la loi dite de « mobilité » ;
- prendre des mesures pour combattre la précarité.
Bref, arrêter de démanteler le service public mais au contraire l'améliorer.


Le collectif a en tête des travaux de Roland Goigoux (présenté en décembre 2008) qui sont typiquement des choses sur lesquelles il faudrait s’appuyer pour améliorer la formation des enseignants (plutôt que de la supprimer). Il faut mettre à plat et poser les questions pertinentes « Qu’est ce que c’est ce métier ? Qu’est ce que c’est débuter dans ce métier ? » pour rebâtir une formation de qualité.

En plus d’une manifestation prévue le 21 janvier 2010, le collectif propose de s’inspirer du Lycée de La Martinière en organisant le 14 ou le 15 janvier prochain une « vente aux enchères » de la formation des enseignant (« tout doit disparaître ») afin de continuer à alerter sur les dérives de la réforme de la formation des enseignants.

Enfin, le collectif a conscience qu'il est difficile d'alerter l'opinion public sur les risques de cette masterisation (trop d'aspect technique et le sentiment que cela ne va concerner que les enseignants), mais qu'en revanche il faut insister sur l'aspect du service public accessible à tous et sur les dérives de notre société si les réformes des services publics se poursuivent ainsi...

N'est-ce pas cela notre "identité nationale", un État qui veille à l'Égalité de tous sur tout le territoire ???

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