mardi 17 novembre 2009

L'énergie du désespoir ?

Par la grâce de ce qui survit en Formation Continue, j'ai eu la chance d'assister ce jour une AG du collectif local étudiants-stagiaires-formateurs de l'IUFM de Lyon.C'est l'énergie du désespoir, largement ressentie dans l'assemblée, qui me pousse à utiliser ce media aujourd'hui.Car, en parlant de media, nous sommes en train de subir un renforcement dramatique de l'opération de désinformation rouleau-compressante de notre responsable ministériel en chef, bien aidé malheureusement par le peu de contradiction et de contre-pouvoir institutionnalisé face à ces prises de parole.Je vous en laisse juge : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/septdix/
Création et allongement d'une véritable formationConcertation intégrale et transparente sur les décisions de réformes en coursRevalorisation de la profession (le non-remplacement d'un fonctionnaire sur 2 partant à la retraite, justifié démographiquement, permettant de financer le doublement de la prime "ZEP" : les valeurs Vs la valeur ; l'école de Liberté pédagogoqie, Equité territoriale, Solidarité nation-enseignant Vs les miettes d'euros comme carottes ).Vous compléterez par vous-même (je fais ça de mémoire matinale !).Au delà de cette horreur insultante et méprisante pour le peuple qui boit ces paroles d'évangile, discréditantes pour nous et corporatisantes dans nos efforts d'information, de partage de conscience et de convergence, entrepris depuis un an déjà, il y a de quoi renouveler un cri d'alarme. Et peut-être même de quoi offrir un support nouveau pour soulever les consciences et raccrocher les wagons avec l'ensemble des refus réunis dans la Charte/Pétition du Collectif National parents-enseignants.Nous avons à présent compris que c'est le nombre qui est au coeur de cette défense : c'est le refus massif de ces décisions qui doit à présent se faire jour. Or, A PRIORI, nous ne savons rien de l'état de la mobilisation. Combien sommes-nous ? Où en sommes-nous ? Par quel biais peut-on donc espérer être un interlocuteur, encore une fois, crédible et/car institutionnel, pour porter la fronde au delà (mais avec, bien sûr) des mobilisations tout aussi massives de NON dans la rue.Et derrière ces questions, celle de répandre la réalité des ces enjeux aux yeux du plus grand nombre. Au moins que David existe, ait voix face à Goliath. Alors que tout est fragmenté, émietté, divisé, pour mieux assurer le règne de la communication Elyséenne, donc d'une absence de sens réel de ces décisions, il faut encore croire au mythe de la fronde qui va terrasser le géant écrasant et sûr de lui.Reprendre son bâton de pélerin ? Aller au charbon éreintant de l'année passée ? Secouer les puces des syndicats pour qu'eux se fassent, médiatiquement, les porte-paroles, nombreux, réitérés, invités au talk-show ? Qu'au moins on puisse voir exprimer, même peu, même mal, la vérité du sens de ces réformes. Qu'ils disent tout haut face caméra, dans le poste, sur le papier, ce que nous ne pouvons que marmonner dans les oreilles de la nation déjà bien saturée, divisée ou ignorante face à cette bouillie informe qu'est l'information politique.
Bien que non-syndiqué, je me prends à espérer que le refus conjoint des syndicats enseignants face à la maquette de la masterisation de la formation est un signe positif. Ne nous sentons pas seuls, ne baissons pas encore les bras.Il y a un rendez-vous crucial ce mardi 24 novembre, comme une relance à nous manifester contre le cours des évènements, qui avance sans nous. Bien sûr qu'ils n'ont pas compris le message la première fois, il y a des surdités bien volontaires. Alors force à nous d'opérer une bonne piqûre de rappel, ô combien salutaire. Et pour ne pas jurer par ces temps de vaccination préventive... Stop à la pandémie !!!Curativement vôtre.YG

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