mercredi 6 mai 2009

Lu dans la lettre éducation du monde

Les universitaires réinventent leurs actions de lutte
Alors que les marcheurs de "la ronde infinie des obstinés" ont décidé lundi dernier de ne plus tourner à Paris, les actions contre les réformes universitaires ne cessent pas. Ainsi, leurs opposants proposent de lancer une opération "escargot électronique". Concrètement, les universitaires encouragent à "envoyer de manière coordonnée un raz-de-marée de courriels de protestation aux ministères, rectorats et inspections académiques pour faire entendre notre mécontentement et notre attachement aux services publics"...
Pétitions.
D'autres opposants ont décidé de relancer cinq pétitions contre divers aspects des réformes universitaires du gouvernement. Pourquoi ? Le site Universités en lutte explique : "Il est légitime d'être favorable à ces réformes ; elles sont profondes et l'on peut apprécier leur orientation affirmée. On peut aussi être contre sans s'impliquer dans leur contestation; mais le gouvernement et une partie des média assimilent systématiquement l'indifférence et la neutralité à une adhésion. Pour éviter d'apparaître, malgré vous, favorable à ces réformes, vous pouvez signer tout ou partie des pétitions 'sans nous !'"
Blocages.
Au-delà de ces actions, les blocages de bâtiments universitaires se poursuivent dans une quinzaine d'établissements. Et l'UMP a décidé de s'y attaquer. Un des députés du parti majoritaire, Damien Meslot, défend une proposition de loi afin de lutter contre les "occupations sauvages des universités".
Tête à tête.
Dans son blog, le médiéviste Sylvain Piron relate son dialogue avec Bernard Belloc, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les questions de recherche et d'enseignement supérieur. Au menu, la question de la loi LRU, l'évaluation des sciences humaines et sociales, la masterisation de la formation des enseignants... Et une mésentente, courtoise, mais totale sur l'ensemble de ces sujets. Eclairant "dialogue de sourds".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire